La cigarette électronique : la proposition dans la classe des médicaments refusée

Les adeptes du vapotage peuvent pousser un ouf de soulagement, la cigarette électronique ne sera pas retirée du marché.

En effet, la proposition de faire passer l’e-cig dans la catégorie des médicaments n’a pas abouti lors de la séance plénière du parlement de Strasbourg qui s’est statué en faveur de l’amendement. Au lieu de se voir considérée comme un médicament, la cigarette électronique maintiendra pour le moment son statut de produit de consommation courante et pourra par conséquent continuer d’être mis en vente dans toutes les boutiques et endroits spécialisés qui s’y prêtent.

La cigarette électronique bénéficiera cependant d’un encadrement dont les teneurs seront discutés ultérieurement par Linda McAvan, rapporteuse du parlement, avec le Conseil des Ministres. Ces mesures devront se faire adopter en première lecture dans les plus brefs délais dans un souci de bon usage du produit. Il s’agit entre autres de l’interdiction de vente aux mineurs, de la régulation du taux de nicotine qui ne devra pas dépasser 30mg par millilitre, ainsi que la mise à disposition de la composition des e-liquides par les autorités compétentes.

Si la proposition a été refusée, c’est parce que jusqu’ici, aucun facteur curatif ou préventif n’a été prouvé dans la conception de la cigarette électronique. Son existence n’est pas encore assez longue pour permettre une prise de position ferme en termes de santé.

Si la proposition avait été votée, l’avenir de la cigarette électronique se serait probablement mis entre parenthèses jusqu’à l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché qui dépendrait quant à elle de résultats de nombreux essais cliniques. Et soit l’ecig aurait été interdite sur le marché pour cause de quelconque non-conformité, soit son accessibilité aurait été restreinte, en pharmacie et sur ordonnance, comme tous les médicaments.

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