Le SNI a remis le verdict sur l’augmentation des notes impayées des restaurants, cafés, sandwicheries et friteries locaux et pour la majorité grâce au stratagème d’aller fumer une tige dehors.
Eh oui ! Il existe encore aujourd’hui plusieurs établissements qui donnent le bénéfice du doute à leurs clients quant à payer l’addition après avoir terminé le plat. Résultat, nombreux d’entre eux sont victimes de l’addition impayée. Le président du SNI leur conseille alors, d’adopter la politique du « payer avant de consommer », une technique que lui-même admet ne pas être facile.
L’année 2013 a vu se développer ce type de délinquance puisque les statistiques affichent 38 % d’établissements qui en ont été victimes pendant cette année-là contre 32 % l’année précédente. Christine Mattheeuws admet alors une hausse de ce phénomène et fait douter sur les chiffres donnés par la police fédérale en ce qui concerne la première moitié de l’année 2013. En effet, selon la police, 11 % des établissements sont victimes de ce genre de grivèlerie plusieurs fois à répétition pendant le mois et pour 4 % d’entre eux, le phénomène va jusqu’à plusieurs fois par semaine. Or, seulement 10 % d’entre eux se plaignent auprès de leurs services.
En excuse à l’arnaque, les clients font souvent appel à l’insolence, à un défaut d’argent, et au stratagème de sortir fumer pour s’enfuir et éviter de payer la note, en tout cas, c’est ce que les établissements évoquent dans 29 et 43 % des cas.
En réponse à ces affronts, les propriétaires de ces espaces de restauration ne se doutent jamais à 25 % des cas, de la présence de ces coupables dans leur établissement. Les coupables sont parfois rattrapés dans 32 % des cas, 28 % dans la plupart et 15 % toujours.
Mais afin de participer à la recherche de ces voleurs, la police incite les propriétaires à toujours porter plainte, notamment en ce qui concerne ceux qui se trouvent dans l’Horeca.