Cigarette électronique, L’Europe divisée face à l’interdiction dans les endroits publics

La Suisse interdit l’e-cigarette dans les transports publics tandis qu’en Italie on l’autorise dans les endroits publics. Il reste le cas de la France.

Autoriser ou pas la cigarette électronique dans les endroits publics ? C’est ce qui est actuellement au centre des débats en Europe. Et, comme c’est le cas habituellement, chaque pays d’Europe instaure ses propres législations. A titre d’exemple, l’Italie vient d’adopter sa règlementation selon laquelle l’e-cigarette est autorisée dans tous les lieux publics, excepté les écoles. Contrairement, la Suisse e été plus intransigeante et vient d’interdire  la cigarette électronique dans tous les transports en commun. Ainsi, à compter du 15 décembre, toute personne surprise en train de fumer la cigarette électronique dans les trains, les bus ou les tramways, sera pénalisé. L’amende y afférente s’élève à 25 francs suisses, soit 20euros. Mais qu’en sera-t-il de la réglementation à ce sujet en France ?

Vers une interdiction de l’e-cigarette dans les endroits publics

D’après l’évaluation de l’Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique, il se peut que la France interdise de fumer la cigarette électronique en public. Ceci concernerait près de 2 millions de personnes. Le gouvernement vient de soumette cette proposition de loi au Conseil d’Etat, qui devra statuer d’ici la fin du mois, selon l’estimation du ministère. Dans le cas où les juges sont en faveur de cette interdiction de « vapoter » dans les endroits publics, la décision ne pourrait être rapidement rendue effective, le cadre réglementaire étant déjà prêt.

RATP : interdiction de fumer l’e-cigarette dans les transports

Selon l’institut de recherche et de sécurité dans son journal du mois de mai, « vapoter » dans les lieux de travail représentait un risque. Et pour cause, il rappelle qu’un composant de l’e-cigarette, le propylène-glycol, peut provoquer des irritations au niveau des oreilles ainsi que des problèmes respiratoires. Ainsi, chaque employeur est libre d’autoriser ou non le « vapotage » dans les lieux de travail. D’ailleurs, les recommandations du ministère de la santé envers les sociétés de transports publics vont dans ce sens.

La RATP a adopté ce principe en interdisant l’usage de l’e-cigarette aussi bien dans ses locaux que dans les véhicules de transports eux-mêmes. Mais ce principe ne connaît jusqu’à maintenant aucun réel succès, les consommateurs du produit étant de plus en plus nombreux dans les transports en communs de Paris.

Pour finir, l’Office français de prévention du tabagisme, via son rapport transmis à Marisol Touraine en mai, recommandait quant à elle l’interdiction de « vapoter » dans les endroits publics. D’après Bertrand Dautznberg, auteur du rapport, ceci vise, non pas tout à fait à prévenir des problèmes de santé, mais plutôt à ne pas encourager le fait de fumer.

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