L’univers du tabac connaît chaque jour des chamboulements et la cigarette électronique qu’on y associe n’est pas épargnée.
Si le cas de la cigarette tueuse est déjà une affaire classée, le cas de l’e-cigarette reste encore non statué alors qu’il devrait l’être depuis longtemps. En ce sens, on sait déjà que la cigarette électronique est moins nocive, voire pas du tout, or les autorités ne cessent de soulever la question pour essayer de lui trouver un quelconque défaut afin de pouvoir enfin statuer sur sa dangerosité. Elles ne semblent pas vouloir valider le fait que l’e-cigarette n’est pas vraiment néfaste ni le fait qu’elle aide au sevrage tabagique et tout cela parce que les autorités, plus précisément la commission européenne et le parlement, sont victimes de pression, mais de qui ?
Des grands industriels du tabac bien sûr qui voient en la cigarette électronique, un produit pouvant les mener à leur perte alors qu’ils ont déjà beaucoup investi dans leur domaine meurtrier.
Si de votre côté vous n’avez pas encore testé la cigarette électronique et que vous hésitez à le faire pour une quelconque raison, ne vous posez plus de questions, car l’Europe s’est déjà chargé d’y répondre. En effet, face aux doutes qui planent encore beaucoup sur le cas de la cigarette électronique, l’Europe a fini par statuer malgré les études qui ont démontré que le dispositif n’est pas néfaste. Autrement dit, sous la pression des géants du tabac, l’Europe a fini par trouver des dangers à l’e-cigarette et les a approuvés dans sa directive du 26 février 2014.
Rappelons qu’en Octobre 2013, la commission européenne a déjà proposé de considérer la cigarette électronique comme étant un médicament. Le parlement a rejeté cette proposition, mais en décembre 2013, il s’est allié à la commission pour déclarer l’e-cigarette comme étant un dérivé du tabac.
Pourquoi son statut de médicament a été rejeté ? Parce qu’il fait de l’ombre à l’industrie pharmaceutique vu que les ventes ont considérablement augmenté en 2013. L’industrie pharmaceutique s’est donc sentie menacé d’où la pression qu’il fait sur la commission européenne.
La question est alors aujourd’hui de savoir pour qui la cigarette électronique est un danger et aussi pourquoi ?
Qu’en est-il de la nicotine ?
Selon les géants du tabac, les autorités de santé et les politiciens, la nicotine présente dans les cigarettes est la source de la dépendance. Ce fait a été tellement repris et médiatisé qu’à la fin, on a fini par y croire et pourtant, ceci n’est pas une vérité, mais un fait habillé habilement pour convaincre les consommateurs.
Heureusement que certains scientifiques ne se sont pas rangés du côté de ces autorités et ont bien voulu démontrer ce qu’il en est réellement de la nicotine et de la dépendance.
Parmi ces scientifiques, on cite le Professeur Molimard et de docteur Karl Fagerström qui ont su nous donner une explication claire.
Ces deux génies ont effectivement affirmé que la dépendance n’est pas due à la nicotine seule, mais au mélange de nicotine et des autres composants du tabac. Au lieu de dire « dépendance à la nicotine » on devrait alors dire « dépendance au tabac », car c’est le tabac en général qui entraîne la dépendance.
Pour le démontrer, ces scientifiques ont insisté sur le fait que la nicotine est un alcaloïde classé parmi les stimulants. Dans cette même famille, on cite aussi la cocaïne, la caféine et la codéine. Ces éléments agissent sur notre organisme en augmentant notre pression artérielle, notre taux d’adrénaline et notre rythme cardiaque. Si on le consomme seule comme le café, la nicotine n’entraîne donc pas de graves conséquences, mais lorsqu’on l’associe à d’autres composants ayant la capacité de décupler ses effets, elle est dangereuse et c’est ce qui entraîne la dépendance.
C’est le cas avec la cigarette traditionnelle, car dans le tabac, la nicotine est mélangée avec du sucre et de l’ammoniaque qui en augmente alors l’intensité.
Ce n’est donc pas la nicotine qui cause la dépendance, mais le tabac.
Cette vérité joue alors (un peu) en faveur de la cigarette électronique dont l’e-liquide contient de la nicotine, car étant donné que sa quantité y est très faible, l’intensité du tabac reste faible donc est moins nocive que la cigarette traditionnelle.
Pour les e-liquides qui ne contiennent pas de nicotine, la question que la dépendance ne devrait même pas se poser donc on s’étonne un peu de la restriction qui fait beaucoup parler d’elle aujourd’hui.